En 2021, un cancer du sein triple négatif m’a choisie, moi, je ne sais pour quelle raison. L’annonce, je l’ai vécue comme un uppercut en pleine face. En me remettant de ce K.-O., des images du film Rocky me sont revenues. Ce film me donne envie de me battre ! Physiquement, peu de ressemblance entre moi et l’étalon italien de Philadelphie ; mais ce qui nous rapproche, c’est notre rage de vaincre. Il s’agit de faire face, de prendre des coups, de tomber, mais de toujours se relever. Toujours.
« Rocky c’est ce boxeur qui doit changer sa façon de penser si il veut gagner. Je m’identifie à lui sans hésitation ! »
Rocky, c’est ce boxeur qui doit changer sa façon de se préparer et de penser s’il veut gagner. Je m’identifie à lui sans hésitation ! Après le premier round, qui m’a laissée sonnée et emplie de doutes, je me suis préparée physiquement et mentalement à ce qui allait suivre. Perte des cheveux, effets secondaires, j’encaisse tout, bien soutenue par mon coach à moi, qui ne s’appelle pas Mickey mais Sophie. C’est ma sœur. En ligne de mire, j’ai l’image du grand escalier que gravit Stallone. Moi aussi je me vois arriver au sommet sur la musique d’Eye of the Tiger et lever les poings au ciel, en hurlant ma victoire.
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Propos recueillis par Sandrine Mouchet
Photos d’Éric Garault
Remerciements au studio SwissMiss Paris
Retrouvez cet article dans Rose Magazine (Numéro 22, p. 58)