Les hodgkiniens
Identifiés en 1832 par le médecin éponyme, ils sont aussi nommés « maladie de Hodgkin ». Forme la plus connue de ce cancer du sang, elle ne représente que 15 % des lymphomes (2.000 cas par an). Le virus Epstein-Baar, retrouvé parfois dans la cellule de Hodgkin, joue probablement un rôle dans la genèse de la maladie. Le lymphome de Hodgkin peut toucher des personnes de tout âge, en particulier les jeunes adultes (autour de 15 ou de 30 ans) et les plus de 60 ans, et davantage les hommes (60 %) que les femmes (40 %).
Les non hodgkiniens
Ce sont les plus fréquents (85 % des lymphomes, 11.700 cas par an). Leur nombre a augmenté de près de 5 % par an au cours des dernières décennies. Cette hausse pourrait être imputée à l’exposition à des radiations ionisantes, aux pesticides, à certains virus comme le VIH, le HHV-8 ou le VHC ou à certaines bactéries, comme l’Helicobacter pylori… Parmi eux, on distingue les lymphomes B (85 %) et les lymphomes T (10 à 15 %).
Les lymphomes B peuvent être de faible grade de malignité : il s’agit de lymphomes indolents dont l’évolution spontanée en dehors de tout traitement peut se faire sur plusieurs années. Les lymphomes B peuvent aussi être de haut grade de malignité : il s’agit de lymphomes agressifs, dont l’évolution spontanée est fatale en quelques mois. Les lymphomes T sont généralement des lymphomes agressifs.
Article mis à jour le 4 juillet 2019
Céline Dufranc, avec le soutien de la Fondation ARC