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Une nouvelle étude suggère le rôle du stress dans la croissance tumorale

{{ config.mag.article.published }} 26 février 2019

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Le stress est souvent pointé du doigt quand un cancer se déclare. Une nouvelle étude suggère que l'épinéphrine, une hormone du stress, favoriserait le développement des tumeurs et leur dissémination dans l'organisme.

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Quand le cancer survient, le coupable est souvent tout trouvé : le stress. Et le lien paraît d’autant plus évident qu’on aura vécu un événement traumatisant peu avant : divorce,  décès ou  burnout… (Lire notre article « Le stress donne-t-il le cancer ? »). Si aucune étude n’a confirmé clairement que cet état psychologique pouvait déclencher un cancer, le stress pourrait accélérer la maladie. C’est ce que suggère une nouvelle étude publiée en ce début d’année dans la revue Journal of Clinical Investigation.

L’épinéphrine, hormone du stress, augmente la croissance tumorale chez la souris

Pour vérifier cette hypothèse, les auteurs de l’article ont confiné des souris dans un espace exigu où il leur était impossible de bouger librement. Après 7 jours d’acclimatation dans cet environnement stressant, des cellules de cancer du sein leur ont été implantées. Puis, les souris ont été divisées en 2 groupes : le premier était maintenu dans les conditions stressantes, le second réintégrait des cages standard (condition « témoin »).

Au bout d’un mois, les souris stressées avaient développé des tumeurs plus volumineuses que les souris témoin. Parallèlement, le sang de ces rongeurs présentaient une élévation de la concentration des 2 hormones du stress : l’épinéphrine et, dans une moindre mesure, la norépinéphrine. Le taux sanguin de cortisol restait, quant à lui, inchangé.

Tumeurs des souris stressées (en bas) et des souris témoin (en haut)

 

Corrélation n’étant pas causalité, les scientifiques ont cherché à démontrer que l’épinéphrine était bien responsable de la croissance tumorale. Ils ont donc injecté directement l’hormone à des souris atteintes de cancer : 2 semaines après l’inoculation, les souris présentaient bien des tumeurs plus importantes que les souris non traitées.

La vitamine C permet de contrecarrer les effets de l’épinéphrine

Les scientifiques se sont ensuite attelés à décortiquer le signal envoyé par l’épinéphrine à la tumeur. Ils ont ainsi découvert que l’hormone était capable de déprogrammer les cellules cancéreuses pour qu’elles retrouvent leur état de cellule souche cancéreuse c’est-à-dire, leur capacité à s’auto-renouveler et à envahir d’autres organes. Le stress favoriserait donc non seulement la croissance des tumeurs mais également le développement de métastases.

Restait à savoir comment bloquer ce signal. Pour ce faire, les chercheurs ont sorti les grands moyens en testant les 1280 médicaments que compte le registre de la haute autorité de santé américaine (FDA). Une vingtaine de molécules ont montré leur efficacité in vitro. L’une d’elle a particulièrement attiré l’attention des scientifiques : la vitamine C. Des études antérieures avaient en effet déjà montré son intérêt en oncologie, notamment dans les cancers du pancréas, du colon, du sein et de la peau. Pour valider son efficacité in vivo, ils ont donc injecté de la vitamine C aux souris cancéreuses stressées. Résultat : elles présentaient des tumeurs moins importantes que leurs consœurs non traitées.

Une nouvelle voie à explorer

Bien évidemment, il serait prématuré de courir dès à présent chez son pharmacien pour faire le plein d’ampoules de vitamine C. Cette étude a été réalisée chez la souris (et sur un petit nombre d’animaux), il serait donc hasardeux d’extrapoler ces résultats chez l’homme. On peut légitimement se demander par exemple à quel type de stress « humain » pourrait correspondre l’enfermement d’une souris dans une cage exiguë. Rappelons également que les souris ont été traitées par injection de vitamine C et non par prise orale.

Les scientifiques ont toutefois cherché à valider la pertinence clinique de leurs observations en analysant le sang et les biopsies de 83 patientes atteintes d’un cancer du sein. Aucun lien n’a été établi entre la concentration de l’épinéphrine et le statut de la tumeur (expression des récepteurs HER2 ou aux hormones sexuelles), son stade ou l’envahissement ganglionnaire. En revanche, d’après l’extrapolation des données de ces femmes, un taux élevé d’épinéphrine serait l’indicateur d’un taux de survie globale et d’un taux sans maladie amoindrie.

L’épinéphrine semble donc bien être une nouvelle cible thérapeutique pour lutter contre le développement tumoral et les métastases. En attendant un futur traitement, il est bon de savoir que le taux de cette hormone n’est pas constant et qu’il peut notamment être réduit par l’activité physique.


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Emilie Groyer

Docteur en biologie, journaliste scientifique et rédactrice en chef du site web de Rose magazine

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