Photographe
À 14 ans, il développait déjà ses photos en noir et blanc, et il continue de le faire dans le labo qu’il a aménagé chez lui. Son grand projet ? Organiser un shooting avec des personnes atteintes de lymphœdème du bras ou des jambes, parce que « la photo a le don de rendre beau ce qui ne l’est pas toujours ».
Clown
Imiter Stallone, placer un bon mot, une blague… Que ce soit en congrès ou en cours, il ne peut pas s’empêcher de faire le clown ! L’humour lui permet de capter l’attention de son auditoire, surtout au sujet du lymphœdème, qu’il sait être « un peu pénible ».
À l’écoute
Il lâche jamais son smartphone pour répondre aux sollicitations permanentes. Dire que lorsqu’il a été nommé à la tête du service de lymphologie de l’hôpital Cognacq-Jay, en 2000, il ne connaissait même pas le mot lymphœdème…
Sensible
À chaque fois qu’il écoute Le Temps qui reste, les larmes lui montent aux yeux. Cette chanson de Serge Reggiani sur la fin de vie le renvoie à la finitude de hommes, et lui rappelle les personnes qui ne sont plus là.
Philanthrope
Quatre mille patients sont suivis et traités dans son service. C’est déjà beaucoup, mais il n’hésite pas à en accepter de nouveaux. Au moins 7 chaque semaine. « Les anciens sont autonomes. Ce sont les nouveaux qui sont perdus et qu’il faut aider. »
Horripilé
Quand il entend la phrase : « Je sais ce qui est bon pour vous ». Le paternalisme, très peu pour lui. Il préfère que ses patients soient acteurs de leur parcours de soins.
Poisson dans l’eau
Consultations, enseignement, recherche, rédaction d’articles, enregistrement de vidéos et de podcasts, le Dr Vignes ne s’arrête jamais ! Pour ne pas « devenir dingue », il nage. Trois fois par semaine. Avec dans les oreilles du Pierre Bachelet, uniquement. Ne lui demandez pas pourquoi !
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Photo : Éric Garault
Merci à l’équipe de la piscine Thérèse et Jeanne Brulé à Paris pour leur accueil.
Retrouvez cet article dans Rose magazine n°26.