Témoignage d’Yvette, 74 ans, sur la reconstruction de son sein :
« Reconstruite avec… moi-même ! »
« Trois mois après ma mastectomie, j’ai voulu, avant de prendre une décision, connaître dans le détail toutes les techniques de reconstruction mammaire. Mon « enquête » a duré environ un an ! Rien ne me satisfaisait vraiment jusqu’à ce que je découvre sur internet un article du Télégramme de Vannes sur le dédoublement du sein controlatéral. J’ai tout de suite été séduite par cette nouvelle méthode qui consiste à se servir du sein restant pour reconstruire celui qui manque. L’intervention s’est merveilleusement bien passée. Lorsque je me suis réveillée, j’avais deux beaux volumes presque identiques. C’était bien mes seins ! Quel bonheur de sentir ce nouveau sein dont la présence m’avait tant manqué, et surtout, de me dire que j’avais été reconstruite avec moi-même ! »
Témoignage de Marie-Claire, 47 ans, sur sa reconstruction mammaire à l’aide de BRAVA
« C’est bien moins angoissant qu’une « vraie » opération »
« Peu de temps après ma mastectomie totale, la technique BRAVA arrivait à Nantes. Quand on m’en a parlé j’ai tout de suite senti que c’était ce qui me fallait. J’ai donc été l’une des premières à en bénéficier dans ma région ! N’ayant pas fait de radiothérapie, j’étais une bonne candidate car ma peau était très souple. C’est vrai que porter cet appareil n’est pas très rigolo ! J’ai eu droit à quelques ampoules à l’endroit où la peau était en contact avec les coques. Le plus douloureux pour moi ? Les séances de prélèvement de graisse dans le ventre mais, en ce qui me concerne, le jeu en valait la chandelle. Après trois séances d’injection de graisse, j’avais retrouvé mes seins, et depuis… j’ai un ventre plat ! »
Témoignage de Christine, 53 ans où comment elle est arrivée à reconstruire son sein
« Un résultat magnifique ! »
« À 47 ans, j’ai subi une mastectomie et j’ai souhaité très rapidement reconstruire mon sein. Le premier chirurgien plasticien m’a proposé une reconstruction par grand dorsal, mais il m’était impossible d’envisager le prélèvement d’un muscle, ni une grande cicatrice dans le dos. Alors le parcours du combattant a commencé pour trouver “L’autre solution” ! J’ai consulté cinq autres chirurgiens et parcouru de nombreux sujets sur la reconstruction sur internet. C’est sur un site américain que j’ai découvert le Diep. L’intervention a eu lieu un an plus tard. Elle a duré 6h et je suis sortie de l’hôpital au bout d’une semaine.
Ensuite, pendant 15 jours, une infirmière est venue pour les pansements et les injections contre la phlébite. Je devais porter des bas anti-thromboses, puis une gaine nuit-et-jour pendant 6 semaines. Pas très glamour… Mon ventre a tiraillé pendant un mois, puis j’ai eu une sensation de ventre cartonné pendant un an. Pour améliorer la cicatrisation, j’ai porté nuit et jour des plaques de silicone sur les cicatrices, que je massais moi-même avec une crème. Mais au final, après les interventions de symétrisation et de retouches avec trois séances de lipofilling, des massages des cicatrices chez le kiné, le résultat, est vraiment magnifique et très naturel ! J’ai retrouvé le plaisir de porter des vêtements légers, des décolletés, des maillots de bain 2 pièces. Je vis comme avant ! »