Nicole Landry-Dattée : La difficulté avec les adolescents c’est qu’ils sont souvent très pudiques, il ne vont rien montrer de leur émotions. Il est donc important de lui dire : “Ce n’est pas parce que tu ne dis rien, que tu n’as pas entendu et que tu ne ressens rien. Maintenant, nous sommes là, si tu veux en parler.”
S’il reste mutique, il faut ouvrir d’autres portes : “Si tu préfères en parler avec quelqu’un d’autre, tu le peux aussi”. Cela peut être un oncle, une tante, un professeur, un médecin traitant, … Il faut s’assurer qu’il en parle à une personne à même de répondre à ses questions. Le risque c’est qu’il s’informe sur internet ou auprès de personnes qui ne sont pas bien informées ou compétentes.
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Propos recueillis par Emilie Groyer