Face aux cancers, osons la vie !


{{ config.search.suggestions }} soin de support soin de socio-esthétique détente et bien-être perte de cheveux liée au cancer sport adapté au cancer ongles fragilisés par le cancer perte de sourcils liée au cancer maquillage des cils perte de cils liée au cancer angoisse et stress liés au cancer

Marqueurs tumoraux : le vrai du faux

{{ config.mag.article.published }} 30 avril 2013

{{ bookmarked ? config.sharing.bookmark.remove : config.sharing.bookmark.add }}

Quand leur taux va, tout va. Quand ils s’envolent, tout s’affole. Mais, au fait, que marquent-ils au juste ?

{{ config.mag.article.warning }}

Un marqueur, c’est une cellule suspecte.

FAUX

C’est une protéine qui est produite par les cellules cancéreuses et que l’on retrouve dans le sang. Le dosage de ces marqueurs tumoraux reflète le nombre de cellules cancéreuses présentes dans la tumeur. Il indique également si elles se sont disséminées dans l’organisme pour former des métastases.

À chaque tumeur son marqueur.

FAUX

Depuis les premières recherches, en 1976, seulement une quinzaine de marqueurs ont été découverts (sein: CA 15.3, ovaire: CA 125, pancréas: CA 19.9…). Certains cancers, comme les lymphomes, n’en ont pas.

C’est un outil de dépistage.

VRAI

Mais seulement pour un petit nombre de cancers. C’est le cas avec la calcitonine, marqueur suivi pour détecter des cancers médullaires de la thyroïde dans les familles à risque, et l’alphafoetoprotéine, pour les cancers du foie. Enfin, l’hormone chorionique gonadotrope (hCG) et sa sous-unité bêta libre (bêta-hCG) permettent de dépister le cancer du placenta.

Les marqueurs du cancer du sein n’ont pas de sensibilité suffi sante pour être utilisés dans le dépistage. Donc, de façon générale, on utilise les marqueurs plus pour surveiller l’évolution de la maladie que pour la détection.

Si le taux augmente, c’est inquiétant.

VRAI & FAUX

Une infection ou une inflammation, dans les poumons, par exemple, peuvent provoquer l’élévation de ce taux sans que cela soit relié à la tumeur. D’autre part, il n’est pas rare que, au tout début d’une chimiothérapie, celui-ci augmente.

Détruites en masse par les produits injectés à ce moment-là, les cellules tumorales libèrent alors dans le sang une forte quantité de marqueurs. Ensuite, cela baisse progressivement. Mais, en l’absence d’infection ou de maladie bénigne, un taux qui progresse est un « signal d’alerte ».

Le médecin cherchera alors à compléter cette information par un examen clinique et une imagerie (TEP-scan, IRM…). Ce n’est que lorsqu’il aura l’ensemble de ces données qu’il pourra établir un diagnostic, et peut-être revoir la stratégie thérapeutique.


{{ config.mag.team }}

La rédaction de Rose magazine

Cuisine et nutritionVrai-Faux

Cancer et alimentation : le vrai du faux

Je ne peux pas prendre mes médicaments avec un verre de jus de pamplemousse. Le soja est interdit aux femmes sous hormonothérapie. Les compléments alimentaires sont sans risque. Beaucoup d'idées reçues circulent autour de ce que l'on peut (ou non) manger ou boire quand on a un cancer. On démêle le vrai du faux.

27 septembre 2024

Reconstruction mammaireVrai-Faux

Reconstruction mammaire : le vrai du faux

Tout se dit et s’entend à propos de la reconstruction : on peut choisir sa technique, on retrouve son sein d’avant, la reconstruction à plat est impossible en France, ça coûte cher… Que croire ? On fait le point.

18 septembre 2023

C'est quoi la différence

Cancer du sein hormonodépendant, HER2+, triple négatif : c’est quoi la différence ?

Il n'existe pas un mais des cancers du sein. Trois pour être précis. Qu'est-ce qui les distingue ? On fait le point.

5 avril 2023

Symptômes et diagnosticTout savoir sur

Les biomarqueurs, késako ?

Utiles au dépistage, au diagnostic ou encore au choix des traitements contre le cancer, vous les croisez tout au long de votre parcours. Ce sont les biomarqueurs.

20 février 2023