Un lymphome non hodgkinien est un cancer du système lymphatique, c’est-à-dire du principal élément du système immunitaire du corps. Il naît dans les globules blancs appelés lymphocytes, des cellules qui participent aux réactions de défense de l’organisme.
Un lymphome non hodgkinien apparaît le plus souvent dans un groupe de ganglions lymphatiques (lymphome ganglionnaire) ; plus rarement, dans un autre organe comme l’estomac, l’intestin, la peau ou le cerveau (lymphome extra-ganglionnaire). Il peut se propager, par le système lymphatique ou le système sanguin, à n’importe quel tissu ou organe.
Avec plus de 11 600 nouveaux cas estimés en France en 2011, ils sont au 5e rang des cancers les plus fréquents. S’ils touchent un plus souvent les hommes, ils s’observent à tout âge, mais sont plus fréquents après 60-65 ans.
On distingue notamment les lymphomes indolents, avec une évolution lente et les lymphomes agressifs qui évoluent rapidement.
Adapté à votre situation, le choix des traitements est établi par plusieurs médecins. Le plus courant est la chimiothérapie. Elle est souvent associée pour devenir immunochimiothérapie, aujourd’hui traitement de référence des lymphomes non hodgkiniens ganglionnaires. La radiothérapie ou la greffe de cellules souches hématopoïétiques peut aussi être utilisée. Parce qu’une stérilité, transitoire ou définitive, peut survenir chez les hommes après certaines chimiothérapies, il est indispensable de discuter avec l’équipe médicale des possibilités de conservation de sperme, avant le début du traitement. La conservation d’ovocytes ou d’embryons existent aussi pour les femmes traitées par radiothérapie du pelvis.
L’équipe de professionnels qui vous suit travaille en lien avec votre médecin traitant. Globale, votre prise en charge comprend tous les soins et soutiens complémentaires nécessaires face aux éventuelles conséquences de la maladie et de ses traitements (soutien psychologique pour vous ou vos proches et un accompagnement social).