RETRANSCRIPTION
Aujourd’hui, on se penche sur ces soins qui permettent de mieux supporter les traitements du cancer et leurs effets secondaires.
C’est quoi un soin de support ?
Fatigue, anxiété, dénutrition, douleurs musculaire, articulaires, neuropathiques, perte des cheveux, trouble du sommeil, de la sexualité, troubles digestifs ou cognitifs, problème de peau…, tous ces effets du cancer et de ses traitements peuvent être pris en charge grâce aux soins de support.
Ils font partie intégrante du parcours de soins et, dans ce cadre, ils sont proposés gratuitement.
Ils visent à assurer la meilleure qualité de vie possible pour les personnes malades pendant et après les traitements. Et sur tous les plans : physique, psychologique et social.
Comment bénéficier d’un soin de support ?
Au cours des traitements voire après, les besoins des personnes peuvent évoluer, changer. Il ne faut donc pas hésiter à profiter d’une consultation avec votre oncologue ou avec votre médecin traitant pour parler de vos difficultés, de ce que vous sentez ou ressentez afin de trouver une solution adaptée à votre besoin du moment, et d’être orienté vers des professionnels capables de vous accompagner.
Qui sont les professionnels des soins de support ?
Ce sont par exemple des médecins et infirmières spécialisés dans la prise en charge de la douleur, de la nutrition, des soins palliatifs, ou encore des diététiciens, des socio-esthéticiennes, des kinésithérapeutes, des coachs formés à l’activité physique adaptée, des psychologues, des sexologues, des hypnothérapeutes, des assistantes sociales…
Quid des médecines douces ?
Homéopathie, acupuncture, massages, ostéopathie, méditation… peuvent aider à mieux gérer la fatigue, l’anxiété ou encore la douleur.
Mais ces approches ne font pas partie du panier de soins de support obligatoires identifiés par l’Institut national du cancer.
Attention à certaines médecines dites douces ou complémentaires qui peuvent avoir des effets indésirables ou interagir avec les traitements quand elles utilisent des plantes par exemple. Vigilance aussi quand on s’intéresse plus à votre portefeuille qu’à votre santé !
Enfin, gardez à l’esprit que toutes ces approches ne remplacent pas les traitements.
Surtout, pas de tabou sur ce sujet entre vous et votre oncologue, ou l’équipe médicale qui vous suit.
Parlez- en sans crainte d’être jugé !
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