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Kdog reçoit 400 000€ de subvention

{{ config.mag.article.published }} 12 février 2019

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Une partie de l’équipe de Kdog, avec Isabelle Fromantin au centre. @Institut Curie

Consécration pour Kdog ! Si certains doutaient encore du sérieux du projet initié par la géniale infirmière de Curie Isabelle Fromantin, ils vont en être pour leurs frais ! Le « dépistage transcutané du cancer du sein par odorologie canine » vient de se voir attribuer le prestigieux titre de « programme hospitalier de recherche clinique en cancérologie » par la Direction générale de l’offre de soins (DGOS) et l’Institut national du cancer (INCa). Du coup, l'équipe de Kdog bénéficie d’une subvention de 400 000€ sur trois ans pour poursuivre ses recherches auprès de 400 femmes…

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« Il y a deux ans, en 2017, nous avions montré que le concept de Kdog fonctionnait, autrement dit que nos chiens étaient capables de reconnaître un échantillon porteur de marqueurs tumoraux parmi quatre prélèvements de sueur, explique Isabelle Fromantin, infirmière spécialisée en plaies tumorales à l’Institut Curie et titulaire d’une thèse de doctorat sur les odeurs des plaies tumorales, obtenue à l’École supérieure de physique et de chimie de Paris (ESPCI). Maintenant, il va falloir tester cette aptitude en situation de vie réelle. » Et ça, c’est une autre affaire… Pourquoi ? Parce que les chiens ne travaillent pas, ils jouent. Ce qui les motive, c’est de recevoir une récompense chaque fois qu’ils trouvent ce qui leur est demandé. Pour montrer qu’ils identifiaient 100% des 31 compresses positives au cancer, l’équipe de Kdog en avait donc systématiquement caché une par lot à sentir. Le chien était donc 31 fois gratifié ! Dans la vraie vie, l’animal pourra être amené à sentir des dizaines d’échantillons de sueur de sein avant d’en trouver un « bon ». De quoi perdre sa motivation… « Il nous faut donc travailler la constance des chiens, poursuit Isabelle Fromantin. D’où l’étude clinique que nous allons mener sur 400 femmes, recrutées auprès de deux cabinets de radiologie de ville, du centre hospitalier de Valenciennes, de l’Institut de cancérologie de l’Ouest (ICO) de Nantes et de l’Institut Curie. »

400 femmes à risque

Les volontaires ne seront toutefois pas complètement lambda. Celles incluses dans l’étude présenteront déjà un risque, en raison d’une première mammographie douteuse. Orientées vers une mammo de contrôle, elles verront alors le radiologue et le chien qui, chacun de son côté, distingueront celles qui développent une tumeur (de celles qui présentent un kyste par exemple). Puis les résultats seront comparés pour voir si les chiens, là encore, détectent 100% des échantillons. En parallèle de cette étude en vie réelle, l’équipe Kdog travaillera avec un éthologue pour étudier les caractères des trois chiens actuellement en formation et affiner les tests de sélection des prochains.
Si, au terme de ces trois ans, l’étude clinique est concluante, Kdog pourra être proposé en France en pré-test de dépistage pour éviter les mammographies systématiques et dans certains pays en voie de développement qui ne peuvent pas s’offrir d’appareils d’imagerie médicale…

 


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Béatrice Lorant

Ancienne rédactrice en chef de Rose magazine

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