À quoi ça sert
Le grade donne une indication sur l’agressivité de la tumeur : est-ce que les cellules tumorales ressemblent aux cellules “normales”, est-ce qu’elles se multiplient rapidement, est-ce qu’elles ont tendance à sortir du tissu…
Plus le grade est élevé (ou haut), plus le cancer se développe rapidement. Plus le grade est bas, plus son évolution est lente : on parle de cancer indolent. Le nombre de grades varie selon les cancers. Le cancer du sein est par exemple caractérisé par 3 grades. Il n’en existe en revanche pas dans le mélanome.
Le stade donne une indication sur l’extension du cancer : est-ce qu’il est limité à l’organe, est-ce qu’il a touché les ganglions, est-ce qu’il a atteint d’autres organes…
Plus le stade est élevé, plus le cancer s’est propagé dans le corps. Il existe en général 4 stades. Le stade 1 correspond à un cancer localisé. Le stade 4 à un cancer métastatique.
Comment on le détermine
Le grade est déterminé par l’anatomopathologiste. Pour cela, il va observer, sous microscope, un prélèvement de tumeur issu par exemple d’une biopsie. En analysant la forme des cellules qui la composent et de leur noyau, il sera en mesure de déterminer si les cellules se divisent rapidement ou non.
Le stade est déterminé grâce à des examens d’imagerie “corps entier”, comme le scanner ou le PET-Scan, qui permettent de visualiser la globalité du corps du patient et de révéler la présence de tumeurs.
Le stade et le grade sont des facteurs pronostiques qui permettent d’évaluer le risque de récidive d’un cancer et de choisir le traitement le plus approprié.
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