DANS LE VAR : La Bastide du Fort
Direction le sud et le soleil pour un moment bien à soi. À Carqueiranne, dans le Var, l’ancienne animatrice télé Nathalie Simon et son mari, Tanguy, vous ouvrent les portes de leur bastide pour une saine retraite de quatre jours placée sous le signe du lâcher-prise et de la vitalité. Le temps de découvrir sa chambre, et c’est déjà le moment de partager le premier dîner sous la pergola, à l’ombre des arbres centenaires. Moment doux et chaleureux où le petit groupe d’hôtes (huit personnes) se découvre. « Nathalie est quelqu’un de très solaire, qui met immédiatement à l’aise, comme si nous la connaissions déjà, confie Catherine, l’une des participantes. Le groupe, hétérogène et mixte, porte une belle richesse dans ses échanges. » C’est accompagné par le chant des cigales que chacun regagne sa chambre. L’ancien bâtiment agricole, construit en 1903 et où Nathalie et Tanguy vivent depuis trois ans, a été entièrement rénové. À l’origine, le lieu abritait une culture de fleurs. Aujourd’hui, le jardin, à la fois brut et poétique, est toujours aussi fleuri. Bientôt, au milieu de ce parterre coloré et odorant viendra se lover un petit potager. Ici les matins sont sportifs, et les après-midi relaxantes. Baskets aux pieds, le petit groupe attaque le premier jour en s’élançant sur les sentiers du massif forestier de la Colle-Noire, qui domine la bastide. Les chênes- lièges abondent, la vue sur la mer et la rade de Toulon est saisissante. « Suivre Nathalie, ancienne championne de planche à voile et qui reste ultra-sportive, pourrait effrayer un peu. Mais elle est bienveillante, et elle sait se mettre au niveau du groupe. Une relation de confiance s’est immédiatement installée », souligne Catherine. « Pendant la marche, il se passe beaucoup de choses. Une connexion se crée à la fois avec les autres et avec soi-même et la nature », rapporte de son côté Nathalie. La nature est le théâtre privilégié de toutes les activités proposées. Outre la marche, on pratique le vélo, le yoga (matin et/ou soir), mais aussi ce nouveau sport dont tout le monde parle: le longe-côte. Il s’agit de marcher dans la mer immergé jusqu’à la taille.
Porter une combinaison est recommandé. Une expérience qui remporte toujours un franc succès, où on oublie la gravité, dans tous les sens du terme. « Le fait d’être dans l’eau adoucit tous les mouvements », précise Nathalie. À la Bastide du Fort, chaque séjour est différent. On ne vient pas y suivre un programme, mais s’approprier un mode de vie. Et on en repart avec quelques pré cieux secrets sur l’énergie débordante de Nathalie: « Les gens que nous recevons chez nous viennent chercher des clés pour booster leur quotidien, et nous leur apportons une boîte à outils remplie de petits conseils maison. » Catherine confirme : « À leurs côtés, j’ai appris à modifier certaines de mes habitudes. Par exemple en m’accordant cinq à dix minutes de sport le matin, en choisissant désormais de prendre les escaliers plutôt que l’ascenseur, etc. Ce sont des petits gestes simples, mais qui changent vraiment les choses. » Au cœur de la bastide, on prend aussi le temps de vivre, de bouquiner dans le jardin, de se prélasser au hammam ou dans le jacuzzi. On peut aussi profiter d’un massage relaxant. Le tout sous le regard de Casy, la chatte, seule star de la maison, et qui n’attend qu’une chose… qu’on la câline. À la Bastide du Fort, tout le monde se fait bichonner.
PRATIQUE
OÙ ? À Carqueiranne, dans le Var (83).
CONTACT > www.labastidedufort.fr ou 06 99 04 22 04.
DANS LES CÉVENNES : Se recentrer au Domaine de Rochebelle
Se reposer, c’est parfois bousculer ses habitudes et partir à la découverte de nouveauté. Au Domaine de Rochebelle, une semaine suffit pour s’évader grâce à… la poterie. Au cœur d’un domaine arboré de quatre hectares, dans une maison typique des Cévennes, les stagiaires (souvent novices) apprennent à travailler l’argile. Au programme : tournage, modelage, estampage, pour repartir avec sa production. Le travail manuel libère incroyablement l’esprit. Le mercredi, jour de repos, est l’occasion de rendre visite aux potiers d’Anduze ou de randonner. L’accès libre à la salle de yoga et de méditation, et au spa, invite à prendre un temps pour soi. L’occasion de se recentrer et de revenir à l’essentiel.
PRATIQUE
OÙ ? À La Cadière-et-Cambo, dans le Gard (30).
CONTACT > www.domaine-de-rochebelle.com ou 06 03 09 79 61 et 04 66 77 89 22.
AU PAYS DE LA LOIRE : Se ressourcer à Kadampa
Entouré de douves, le joli château de Segrais rayonne sur le village campagnard de Saint-Mars-d’Outillé. Il abrite le centre de méditation bouddhiste Kadampa, un lieu de spiritualité idéal pour une retraite ressourçante. On y vient de tout l’Hexagone et même du monde entier pour découvrir le bouddhisme ou simplement passer un moment dans un endroit harmonieux et bienveillant. Entre deux promenades, on peut y pratiquer la méditation laïque, principalement fondée sur la respiration, ou la méditation liée à la pratique religieuse. Il est aussi possible de vivre le quotidien des moines et de les suivre dans leurs tâches journalières. Quel que soit l’objectif qu’on se donne, ce cocon hors du monde offre une occasion unique de se régénérer au contact des autres.
PRATIQUE
OÙ ? À Saint-Mars-d’Outillé, dans la Sarthe (72).
CONTACT > kadampafrance.org ou 02 43 87 71 02.
EN BRETAGNE SUD : Décompressez au Château du Launay
Imaginez un château isolé au milieu de la forêt bretonne. Inspirez, expirez, laissez-vous aller. Une fois les valises déposées dans l’une des luxueuses chambres, il ne reste plus qu’à suivre le doux programme spécialement concocté pour les hôtes. Petit déjeuner après une séance de yoga, puis balade forestière. La durée et l’intensité de la sortie s’adaptent à chacun. Les après-midi sont libres. Accès au spa et à la cabine d’apithérapie pour une immersion étonnamment relaxante – et totalement sécurisée – dans le monde des abeilles. Des séances personnalisées d’équithérapie sont aussi possibles. Autres options proposées: un bilan naturopathique et une séance de sophrologie. Chacun suit son envie du moment…
PRATIQUE
OÙ ? À Ploërdut, dans le Morbihan (56).
CONTACT > www.chateaudulaunay.fr ou 02 97 39 46 32 et 06 72 26 58 81.
EN OCCITANIE : S’évader au hameau d’Almières
Site classé au patrimoine mondial de l’Unesco, labellisé également Natura 2000 et Réserve de ciel étoilé, le hameau d’Almières, avec ses vieilles pierres et ses lauzes anciennes, est une pépite que l’on quitte avec une pointe de nostalgie. Car, dans ce petit paradis en surplomb des gorges du Tarn, à l’abri de toute pollution visuelle, le temps semble s’être arrêté. Les téléphones et le WiFi sont mis en veille, et les sens sont pleinement en éveil. Le séjour s’articule autour des séances de yoga, de méditation, de marche et des ateliers découverte. Des intervenants surprises et de tous horizons (conteurs, spécialistes de cuisine végétale ou d’ayurvéda, passionnés de plantes médicinales ou d’astronomie) viennent y partager leurs connaissances.
Déconnexion garantie !
PRATIQUE
OÙ ? À Massegros-Causses-Gorges, en Lozère (48).
CONTACT > www.almieres.com ou 06 95 11 95 56 et 06 95 87 87 59.
EN BRETAGNE SUD : S’aérer sur l’île d’Arz
Quelle meilleure façon de déconnecter que d’accoster sur une île, au beau milieu du golfe du Morbihan ? De par son charme, et son cadre préservé et privilégié, l’île d’Arz est un joyau. C’est là que Victoria Lauro a choisi d’organiser des retraites de yoga. Sa charmante maison en pierre est bordée d’un joli jardin. Les journées y sont ponctuées par deux séances de yoga, souvent face à la mer. Les repas (flexitariens) se prennent en commun. Ensuite, libre à chacun de partir marcher le nez au vent, de faire du vélo ou du stand-up paddle, ou d’aller à la découverte des petites criques pour un bain tonifiant. Un beau sentier côtier, les anciens marais salants et les réserves ornithologiques offrent d’agréables distractions. Le soir, on se pose face à la mer pour noter ses pensées dans un petit cahier offert aux hôtes.
PRATIQUE
OÙ ? Sur l’île d’Arz, dans le Morbihan (56).
CONTACT > chezjune.fr/retraites ou 06 74 11 91 91.
Retrouvez cet article dans Rose Magazine (Numéro 22, page.112)