Sa grand-mère est morte d’un cancer du sein quelques mois avant sa naissance. Voilà peut-être la raison pour laquelle cette gynécologue bordelaise a fait de la maladie le combat de sa vie… Aujourd’hui responsable du DU de phytothérapie de l’Université de Paris 13, au sein du département « médecines naturelles » du Pr Zelek, Bérangère Arnal rappelle que « la phytothérapie est la mère de toutes les médecines ».
À ses patientes et en accord avec leur cancérologue, elle propose par exemple du desmodium adscendens pour adoucir les effets toxiques des chimiothérapies sur le foie. Elle suggère aussi de grignoter du gingembre confit débarrassé de son sucre, ou de respirer des huiles essentielles de citron et de menthe poivrée pour réduire les nausées. Et encore de se procurer de l’échinacée, de la griffe-de-chat ou du ginseng pour stimuler l’immunité, du niaouli et de la lavande contre les brûlures de la radiothérapie.
Le Dr Arnal explique : « la période post-cancer est le moment ou jamais de faire attention à ce que l’on mange, de pratiquer une activité physique régulière, de s’occuper de soi…”
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Association médicale pour la promotion de la phytothérapie : ampphy.com
Cancer du sein, prévention et accompagnement par les médecines complémentaires, de Bérengère Arnal et Martine Laganier, éd. FémininBio.