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Droit à l’oubli : la mesure de l’oubli en matière de cancer

{{ config.mag.article.published }} 27 août 2015

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Catherine Hill, épidémiologiste à l'institut Gustave-Roussy, commente la notion de risque et le cancer. Entretien sur le caractère quantifiable de l'oubli.

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Le droit à l’oubli a été concédé aux seuls enfants ayant un cancer diagnostiqué avant leurs 15 ans. Est-ce que cette limite de 15 ans a un sens médical?

Non, pas du tout. Il s’agit d’une limite administrative et économique qui n’a pas d’interprétation médicale. Les cancers sont rares avant 15 ans mais ils sont aussi rares chez les adolescents et les jeunes adultes. Qu’on diagnostique un sarcome, une maladie de Hodgkin ou un autre lymphome à 14 ou à 16 ans ne change rien aux chances de guérison et donc au risque potentiel qu’un assureur doit couvrir. Obliger un jeune qui a une maladie de Hodgkin à 25 ans à trainer ce fardeau administrativement durant quinze ans – c’est-à-dire jusqu’à l’âge de 40 ans- n’est pas équitable.

Les statistiques de survie sont établies généralement à 5 et 10 ans. Est-ce qu’un malade peut être considéré comme guéri 10 ans après la fin des traitements? Quelle est pour vous la bonne mesure de l’oubli en matière de cancer?

On peut trouver des estimations du sur-risque après cancers jusqu’à 30 ans après le diagnostic, et en général ce sur-risque diminue assez vite avec le temps. Toute limite est arbitraire, c’est un problème économique et un problème de justice et d’équité. On pourrait, par exemple, décider qu’un sur-risque de 5% peut être assumé par la collectivité, mais qu’un sur-risque de 25% justifie une autre règle. Pour mémoire, le tabac multiplie par deux le risque de décès, et les fumeurs ont beaucoup moins de difficultés à s’assurer -malgré un sur-risque de 100%- que les patients ayant survécu cinq ans à une maladie de Hodgkin qui ont pourtant un risque bien moindre (s’ils ne fument pas!).

Propos recueillis par Céline Lis-Raoux


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La rédaction de Rose magazine

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