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Covid-19 : le Cned (centre national d’éducation à distance) ouvert aux enfants de parents vulnérables

{{ config.mag.article.published }} 15 septembre 2020

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Le ministère de l’Education a donné son feu vert à l’inscription au Cned réglementé – et donc gratuit - pour les enfants de parents considérés comme vulnérables. Ils pourront donc suivre leur scolarité " à la maison".

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Tous les parents peuvent faire le choix de l’école à la maison. Mais l’inscription au Cned a un coût : de 800 à 1000 euros par an environ. Il existe cependant une possibilité d’inscription particulière : le Cned « réglementé ». Créé pour assurer la continuité pédagogique pour les familles itinérantes, les enfants artistes ou sportifs de haut niveau, il est aussi accessible pour « motif médical ». Outre sa gratuité, il offre aussi un meilleur suivi pédagogique pour l’élève.

Inquiets des risques potentiels induits par le retour à l’école de leur enfant, des parents « vulnérables » ont donc déposé pour la rentrée une demande d’accès à cette formule du Cned. Jusqu’à présent, ils n’avaient pas obtenu de réponse favorable. Les choses viennent d’évoluer, en raison probablement de la dégradation de la situation sanitaire dans les établissements scolaires.

« La situation est pire qu’en juin »

« J’ai réussi à contacter il y a quelques jours un médecin scolaire, qui m’a indiqué que le ministère de l’Education avait dans un premier temps donné pour consigne de ne pas accorder le Cned réglementé pour les parents à risque. Mais face à la recrudescence des cas, une circulaire aurait finalement été envoyée aux rectorats pour valider les inscriptions », confie Carine, maman d’un enfant de CE1. Suivie pour un cancer du sein et souffrant également d’une maladie auto-immune s’exprimant au niveau hépatique et neurologique, elle a reçu ce matin le courrier de l’Inspection académique lui annonçant l’acceptation de son fils. Un soulagement pour cette maman solo de 43 ans, en arrêt maladie non indemnisé par la CPAM en raison de son statut de « travailleur non salarié » et qui se voyait dans l’impossibilité de financer l’enseignement à distance. Mais elle n’avait pu se résoudre non plus à envoyer son fils en classe depuis la rentrée : « À l’école élémentaire, les enfants ne portent pas de masques et il n’y a pas de distanciation physique obligatoire, la situation est pire qu’en juin », estime Carine, qui a fourni à la fois un certificat circonstancié attestant de son cancer et sa maladie auto-immune, ainsi qu’un certificat préconisant son isolement, tous deux établis par son médecin traitant.

Confirmation officielle du ministère

Ce mardi soir, le ministère de l’Éducation nous confirme officiellement la nouvelle : le Cned réglementé est désormais accessible aux enfants de parents vulnérables, tels que définis par l’article 2 du décret du 29 août (qui a prolongé le dispositif du chômage partiel pour les personnes les plus à risque de formes aggravées du Covid 19). Ils doivent attester de leur situation par un certificat médical. Pour les enfants de 3 à 16 ans, l’inscription est soumise à l’avis du DASEN (Directeur académique des services de l’Education nationale). Cet avis n’est plus nécessaire après 16 ans. « Au regard des circonstances exceptionnelles, il a été décidé que cette charge ne serait pas imposée aux familles, mais qu’elle serait prise en charge sur les crédits académiques », précise le ministère de l’Éducation.

Reste à savoir maintenant dans quels délais les dossiers vont être traités. Carine, elle, va pouvoir faire reprendre à son fils une scolarité « presque » normale. Depuis la rentrée, elle avait du faire appel à la bonne volonté des autres parents de la classe pour récupérer les cours manqués. « J’espère que les académies vont autoriser les enseignants à garder un contact à distance avec les familles concernées, afin qu’ils puissent nous donner des indications sur l’ordre dans lequel ils suivent le programme et que nos enfants ne soient pas déconnectés de tout lien social avec l’école », souhaite-t-elle maintenant. Avec l’espoir que la situation sanitaire s’améliore avant la fin de l’année scolaire et que son fils puisse reprendre, comme ses camarades, le chemin de l’école.

 


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Karine Hendriks

Journaliste

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