Sandrine est comédienne. Et pudique. Dans sa carrière d’actrice, elle a toujours refusé de poser seins nus. Pourtant, elle l’a fait pour Rose 7 et s’est même retrouvée en couverture du magazine !
Peut-être l’avez-vous d’ailleurs, cette « Liberté guidant le peuple » de Delacroix, revue et corrigée par le photographe-artiste François Rousseau. On y voit une Sandrine amazone, drapeau français à la main, portant haut le combat des malades, assumant son choix, sa liberté de ne pas se faire reconstruire.
« J’ai découvert le magazine dans la salle d’attente de l’hôpital St Louis, à Paris, et j’ai adoré ! Les photos et la mise en page, les réponses concrètes, l’humour, les témoignages d’autres patientes comme moi… Ça m’a fait du bien et je suis devenue fan. Très vite, j’ai rejoint la communauté Facebook et un jour, j’ai répondu à un appel à candidatures pour ce projet photo. C’était osé pour moi de le faire mais ça m’a rendu plus forte. »
Depuis, Sandrine a, chevillé au corps, le sentiment de faire partie d’une grande famille. « Rose c’est moi, c’est nous, c’est aussi vous. On adhère à l’association même sans avoir un cancer. Les accompagnants, la famille… Tout le monde est concerné, mis à l’honneur. C’est un échange, un partage. Nous formons tous une communauté. Nous défendons nos droits. »