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Cancer du sein triple négatif métastatique : le Trodelvy, un nouvel espoir pour les malades

{{ config.mag.article.published }} 11 décembre 2020

{{ config.mag.article.modified }} 10 novembre 2021

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Depuis le retrait cet été de la seule immunothérapie accessible en France (atezolizumab), beaucoup de malades touchées par un cancer du sein triple négatif métastatique se retrouvaient en impasse de traitement. Face à cette situation inacceptable, RoseUp s'est mobilisée aux côtés du collectif #MobilisationTriplettes. Ces actions ont porté leur fruit : un nouveau traitement innovant, le Trodelvy, est à présent accessible. Le Pr Saghatchian, oncologue à l'hôpital américain de Paris, nous en dit plus sur ce nouveau traitement.

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Le sacituzumab govitecan, ou Trodelvy©, vient d’obtenir une Autorisation Temporaire d’Utilisation (ATU) nominative1. En quoi est-ce une bonne nouvelle pour les patientes atteintes d’un cancer du sein triple négatif métastatique ?

Pr Saghatchian : Aujourd’hui, très peu de traitements innovants sont efficaces dans cette situation malheureusement. Et nous n’avons pas accès à l’immunothérapie en France. Depuis que le sacituzumab govitecan a obtenu une autorisation accélérée aux Etats-Unis en mai, nous l’attendions avec impatience en France.

En quoi consiste ce traitement ?

Le sacituzumab govitecan associe 2 molécules : un anticorps et une chimiothérapie. L’anticorps va se fixer à un marqueur, le Trop-2, qui se trouve à la surface d’une grande majorité des tumeurs du sein triple négatif et permet ainsi de délivrer la chimiothérapie de façon ciblée.

Quels résultats a-t-on obtenu avec cette molécule qui justifient cet accès accéléré ?

Comparé à la chimiothérapie classique, ce traitement apporte un bénéfice en terme de survie sans reprogression : 5,6 mois contre 1,7 mois avec la chimiothérapie, soit une augmentation de 40%. Il apporte également un bénéfice en terme de survie globale avec une médiane à 12,1 mois contre 6,7 mois avec la chimiothérapie.
Enfin, son taux de réponse est important puisque 35% des malades répondent au traitement, alors que seulement 5% répondent à la chimiothérapie.

Qui pourra en bénéficier ?

Ce traitement s’adresse aux femmes avec un cancer du sein triple négatif métastatique ayant déjà reçu plusieurs chimiothérapie. Plus précisément, l’ATU prévoit que ce traitement pourra être prescrit aux malades :
– ayant précédemment reçu au moins 2 lignes de traitement en situation avancée ou métastatique (dont un anti-PARP si présence d’une mutation germinale BRCA1/2) ;
– ayant précédemment reçu un taxane (en situation néo-adjuvante, adjuvante ou avancée) sauf si inéligible à ce type de traitement ;
– avec bilan hématologique normale à l’initiation du traitement non éligible à un essai clinique actuellement en cours en France.

Qui peut en faire la demande ?

Tout oncologue peut en faire la demande pour son patient. Il faut cependant s’attendre à des délais d’approvisionnement et d’accès à ce médicament car le laboratoire Immunomedics qui a développé le médicament vient d’être racheté par Gilead. Les circuits sont donc en train de se mettre en place. Le démarrage risque d’être un peu compliqué…

BON À SAVOIR : Le Trodelvy est entré dans le droit commun 21 août 24 et est dorénavant pris en charge par l’assurance maladie dans cette indication. Pour en savoir plus, lisez notre article « Cancer du sein triple négatif métastatique : 2 traitements innovants en accès précoce »

1. Une ATU permet l’utilisation exceptionnelle de spécialités pharmaceutiques ne bénéficiant pas d’une autorisation de mise sur le marché (AMM) et ne faisant pas l’objet d’un essai clinique. L’ATU nominative s’adresse à un seul patient nommément désigné. Elle est délivrée à la demande et sous la responsabilité du médecin prescripteur dès lors que le médicament est susceptible de présenter un bénéfice pour ce patient. La prise en charge du Trodelvy est entrée dans le droit commun (remboursement par l’Assurance maladie) le 21 août 2024.

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Emilie Groyer

Rédactrice en chef du site web de Rose magazine. Titulaire d'un doctorat en biologie, Emilie a travaillé 10 ans dans le domaine des brevets en biotechnologie avant d'opérer une reconversion dans le journalisme. Elle intègre la rédaction de Rose magazine en 2018. Sa spécialité : vulgariser des sujets scientifiques pointus pour les rendre accessibles au plus grand nombre.

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