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« J’ai choisi la reconstruction à plat » – Pour Nathalie, c’est reprendre confiance en soi

{{ config.mag.article.published }} 17 mars 2025

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« Je ne porte pas de prothèse externe, c’est plus simple et plus pratique », Nathalie, 62 ans, divorcée. Photo : Thomas Lavelle

Le cancer conduit parfois à l’ablation d’un ou des deux seins. Et après ? Après la mastectomie totale de son sein droit, en 2023, Nathalie n’a souhaité qu’une chose : qu’on lui fasse une cicatrice « discrète et plate ». Depuis cette opération, finis les complexes !

Quand je regarde ma cicatrice à côté de mon sein gauche, je la trouve conforme au résultat que j’en attendais : discrète, bien plate. Très important : elle me laisse libre de mes mouvements. C’est mon amie. C’est à la fois la trace de ce qui s’est passé, l’ablation, et de ce que cela a produit : ma guérison. Avant la mastectomie, j’avais eu une tumorectomie mais l’analyse des tissus avait révélé que ce n’était pas suffisant. Il fallait me réopérer et j’ai souhaité qu’on retire le sein entier.

Je voulais me relancer rapidement dans la vie

C’est à ce moment-là que je me suis mise à chercher sur le web des témoignages de femmes qui avaient eu une mastectomie totale du sein. Qu’avaient-elles décidé de faire après ? J’ai trouvé des informations sur les différentes techniques pour reconstituer un volume de sein. Elles ne m’ont pas emballées. Trop long, trop de chirurgie – alors que j’avais déjà eu deux opérations -, trop de cicatrices en plus, et des risques de complication. Tout ce que je voulais c’était pouvoir me relancer rapidement dans la vie. La technique de la reconstruction à plat m’a alors paru idéale.

Après l’opération en mai 2023, la cicatrice m’a gênée. J’ai fait de la kiné qui a permis qu’elle prenne sa place, et j’ai gagné en amplitude de mouvements du bras. C’était très important pour moi qui fais de la gym et de la natation. Pour qu’elle reste belle, fine, je l’hydrate aussi tous les jours avec une crème que j’ai choisie la plus clean possible.

J’ai plus confiance en moi maintenant qu’à l’époque où j’avais mes deux seins !

Je ne porte pas de prothèse externe, c’est plus simple et plus pratique. Et puis, pourquoi cacher la vérité ? Je n’aime pas le faux, le mensonge, et je n’ai pas honte de ce qui s’est passé. Si je devais rencontrer un homme ? Ça ne me paraît pas être un handicap. Je pense que se montrer à un partenaire avec un sein reconstruit, n’est pas plus simple ! Alors autant rester naturelle. Avec mon nouveau corps, j’ai cru un moment devoir renoncer à ma garde-robe et ne plus porter que des vêtements adaptés.

Un jour de courage, après l’opération, j’ai tout réessayé : c’était juste différent, mais c’était OK. J’ai donc tout gardé !  Avoir un côté plat et un volume de l’autre côté ne se remarque pas quand je porte des hauts près du corps, et cela ne me gêne pas. Je dirais même que je suis moins complexée qu’avant. Je suis d’une génération qui n’a pas eu un rapport au corps évident. Jeune, je ne portais ni vêtements moulants, ni décolletés. Depuis 2023, j’ose ! C’est drôle, j’ai beaucoup plus confiance en moi maintenant qu’à l’époque où j’avais mes deux seins, et pas de rides !

À LIRE : Retrouvez tous les épisodes de notre série « J’ai choisi la reconstruction à plat »

Propos recueillis par Sandrine Mouchet


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Sandrine Mouchet

Journaliste, rédactrice en chef de Rose magazine et directrice de Rose Magazine Éditions

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