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INFOGRAPHIE. RCP : qui décide de votre protocole de traitement contre le cancer ?

{{ config.mag.article.published }} 11 novembre 2024

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Vous préoccuper de la façon dont vous allez être traitée est légitime. Sur ce point, sachez que le choix de votre stratégie thérapeutique repose sur un dispositif collégial et bien huilé : la réunion de concertation pluridisciplinaire.

Chimio pour vous, pas de chimio pour d’autres, qui ont pourtant le même cancer. Vous avez reçu une ou plusieurs cures avant l’opération de la tumeur, alors que certaines femmes en recevront après. Puis vous avez dû vous soumettre à un certain nombre de séances de radiothérapie… Comment votre traitement a-t-il été décidé ? Par qui ? Où ? À quel moment ? Ces questions, peut-être vous les êtes-vous posées en sortant de la consultation avec l’oncologue ou le chirurgien qui vous a annoncé votre protocole de soins.

Dites-vous bien que ce n’est pas lui, tout seul, qui a élaboré la stratégie thérapeutique qui vous concerne. « Aujourd’hui, en France, aucun traitement ne peut être décidé par un seul médecin sur un coin de table », explique le Pr Mario Campone, oncologue médical et directeur général de l’ICO, l’Institut de cancérologie de l’Ouest. « C’est obligatoirement le fruit d’une décision collégiale issue de la réunion de concertation pluridisciplinaire, la RCP. »

Pour vous, comme d’ailleurs pour chacun des 385 0001 nouveaux cas de cancer diagnostiqués par an en France, plusieurs médecins se sont réunis pour discuter de votre situation afin de vous proposer le traitement le plus adapté. « C’est-à-dire en tenant compte à la fois des recommandations et référentiels scientifiques et du cas particulier de la personne, de ses spécificités médicales, psychologiques, sociales… », précise le Dr Jean-Baptiste Méric, oncologue médical au centre hospitalier de Bligny.

Si l’équipe pluridisciplinaire a toujours existé de façon informelle dans de nombreux centres de lutte contre le cancer, il est longtemps demeuré une grande disparité de traitements d’un établissement à l’autre. Pour y remédier et garantir que tout le monde soit traité de manière égale partout en France, dans le public comme dans le privé, l’Institut national du cancer (INCa) a institutionnalisé la RCP, en 2005.

Second avis médical RoseUp Association Face aux cancers osons la vieÀ LIRE AUSSI : Vous vous questionnez sur le choix de votre protocole de soin ? N’hésitez pas à demander un second avis. On vous explique comment ici.

Au croisement des expertises

En présence de ses membres ou par visioconférence, la RCP se tient généralement dans les jours suivant l’annonce du diagnostic. RCP sein, RCP gynéco… elle s’organise de façon thématique, et sollicite l’expertise de spécialistes idoines – oncologue médical, chirurgien, radiothérapeute, anatomopathologiste… Combien d’intervenants ? Trois au minimum, mais le plus souvent elle regroupe plusieurs équipes. « Dans un bassin de vie, il est fréquent que des établissements publics ou privés, des cliniques ou des centres hospitaliers s’organisent pour faire RCP commune », souligne le Pr Campone. Chaque dossier est présenté par le médecin référent, qui adresse aussi à tous les participants de la réunion une fiche où sont consignées toutes les informations concernant le patient – comorbidités, éléments personnels… La plupart du temps, comme les cas correspondent à des traitements standards fondés sur des référentiels scientifiques nationaux et internationaux, la proposition thérapeutique est rapidement rendue.

Certaines situations requièrent cependant un avis plus spécialisé. Par exemple, les cancers rares, qui bénéficient d’un réseau particulier pour une RCP spécifique, nationale, parfois même européenne. C’est également le cas de toutes les tumeurs d’organes précis – œsophage, estomac, foie, rectum et ovaires –, dont les dossiers sont obligatoirement adressés aux établissements autorisés à traiter ces tumeurs pour être examinés en RCP dite de recours. L’avis de la RCP est retranscrit dans le plan personnalisé de soins (PPS). Choix des traitements, calendrier, effets secondaires… C’est cela que vous a détaillé le médecin référent lors de votre consultation en tête-à-tête, avant de vous demander votre accord, condition sine qua non de la mise en œuvre de la stratégie thérapeutique. À l’issue de ce rendez-vous, un exemplaire papier de votre PPS vous aura peut-être été remis, mais ce n’est pas toujours le cas. Si, au long du parcours, il s’avère nécessaire d’adapter ou de modifier les lignes de traitements, de nouvelles RCP sont alors susceptibles d’être convoquées. « La RCP offre une garantie optimale que toutes les options thérapeutiques ont été analysées et que c’est la plus adaptée à la situation individuelle du patient qui a été sélectionnée », insiste le Dr Méric.

La RCP, un processus cadré

Illustration Iris de Véricourt

Retrouvez cet article dans Rose magazine n°24.

1. Source INCa 2018


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Frédérique Odasso

Journaliste

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