Depuis le 23 avril 2013, une trentaine de patients bénéficie de cette première mondiale au Centre de lutte contre le cancer (CCLC) Oscar Lambret de Lille. Pour le Professeur Eric Lartigau, chef du département de radiothérapie, la TomoHDA est une réelle avancée : « elle permet d’avoir des traitements infiniment mieux tolérés, que l’on pourra mener à terme, sans interruption, ce qui est un enjeu clé en terme d’efficacité du traitement ».
Avec cette technique, on peut traiter la quasi-totalité des cancers. Mais, actuellement, priorité est donnée aux patientes ayant un cancer du sein. L’équipe entend d’ailleurs rebaptiser cet appareil « Pink Tomo », en référence à la couleur rose, symbole de la lutte contre cette maladie.
Audrey Lebel