Face aux cancers, osons la vie !


{{ config.search.suggestions }} soin de support soin de socio-esthétique détente et bien-être perte de cheveux liée au cancer sport adapté au cancer ongles fragilisés par le cancer perte de sourcils liée au cancer maquillage des cils perte de cils liée au cancer angoisse et stress liés au cancer

Cancer et grossesse : donner la vie pendant les traitements

{{ config.mag.article.published }} 23 février 2015

{{ bookmarked ? config.sharing.bookmark.remove : config.sharing.bookmark.add }}

Il y a une dizaine d’années, découvrir un cancer chez une femme enceinte signifiait quasi systématiquement l’interruption de la grossesse. Aujourd’hui, le réseau Cancer associé à la grossesse, unique en Europe, change la donne.

{{ config.mag.article.warning }}

« Apprendre que l’on a un cancer alors que l’on est enceinte est extrêmement déstabilisant », reconnaît Catherine Adler-Tal, psycho-oncologue [et vice-présidente et psychologue de l’association Etincelle, NDLR]. Afin d’aider ces femmes fragilisées, les équipes médicales de l’AP-HP (hôpitaux Tenon, Béclère, Cochin/Saint-Vincent-de-Paul) et de l’Institut Gustave-Roussy ont organisé un réseau dédié à la prise en charge des cancers pendant la grossesse.

Objectif ? Informer médecins et patientes des différents traitements possibles pendant la grossesse et de leur efficacité. « Nous avons élaboré des référentiels pour que la prise en charge soit homogène partout en France », précise le Pr Roman Rouzier, gynécologue-obstétricien et oncologue, Directeur médical du pôle sénologie de l’institut Curie. D’une manière générale, l’attitude thérapeutique dépendra de l’avancement de la grossesse, du type histologique et de l’extension de la tumeur. Lorsque le cancer est découvert au cours du premier trimestre, « la question de l’avortement thérapeutique est rarement justifiée car elle ne modifie pas le pronostic », rassure le Pr Rouzier, sauf en cas de cancer inflammatoire non opérable.

Des chimios dès le 2e trimestre de grossesse

Pour le reste, la majorité des traitements peuvent être mis en œuvre sans être nocifs pour le fœtus. Indiquée en priorité, la chirurgie reste possible à tout moment. Pendant la chimiothérapie néo-adjuvante, la patiente doit être suivie de façon conjointe par l’oncologue et l’obstétricien afin de s’assurer qu’aucune complication fœtale n’apparaît et pour optimiser le moment de l’accouchement. Toutes les molécules de chimio ne sont pas utilisables pendant la grossesse, ce qui nécessite que la prise en charge soit réalisée dans un centre spécialisé.

En revanche, il est préférable de différer la radiothérapie après l’accouchement, l’exposition aux rayons pouvant provoquer des malformations chez l’enfant. L’accouchement, souvent par césarienne, sera programmé trois semaines avant terme. Des avancées rendues possibles par le développement de la pharmacologie clinique : « Nous réalisons des mesures ponctuelles dans le sang de la mère, du cordon, et de l’enfant pour étudier le passage éventuel du médicament à travers le placenta« , explique le Pr Rouzier. Enfin, une prise en charge psychologique est proposée. Ces femmes qui doivent livrer un double combat pour la vie devront veiller à « ne pas surinvestir l’enfant ni à lui transmettre des angoisses », conseille Catherine Adler-Tal.

 

INFO +

– Joindre l’hôpital Tenon, centre coordonateur pour la prise en charge des cancers et grossesses, où se situe le secrétariat du réseau au 01.56.01.60.19.
Une publication du Réseau CALG (Cancers Associés à La Grossesse)
– Les centres labellisés par l’INCa pour le traitement des cancers rares


{{ config.mag.team }}

Céline Dufranc

Présente depuis 2011 et notre numéro 1, elle a promené sa plume dans toutes nos rubriques : reportage, beauté, santé, forme et bien-être… Des sujets dont elle s’empare avec le vécu de celle qui a aussi connu le cancer et qui est aujourd’hui proche aidante auprès de sa maman, atteinte d’un myélome. Son style est dans l’ADN du magazine : enjoué, complice, résolument positif.

Problèmes de fertilitéPortraits

Mais qui est vraiment Christine Decanter, spécialiste de la fertilité ?

Endocrinologue spécialisée dans les questions de fertilité, elle dirige, au CHU de Lille, le service d’assistance médicale à la procréation tout en menant des recherches au sein d’une entité unique en Europe : l’Observatoire de la fertilité après-cancer.

4 novembre 2024

06:24

ParentalitéTémoignages

Mamans Miracle – « J’avais le sentiment que le cancer me volait ma grossesse »

Virgilia Hess, journaliste à BFM TV, a été diagnostiquée d'un cancer du sein à près de six mois de grossesse. À l'occasion de la sortie de son livre "Ma grossesse m'a sauvé la vie", elle témoigne de son parcours et du sentiment de culpabilité qui l'a suivie, d'abord en tant que femme enceinte puis comme jeune maman.

Problèmes de fertilitéTémoignages

Mamans miracles – Sandrine, « S’il fallait le refaire, je ne changerais rien »

Devenue stérile suite à un lymphome de Hodgkin à l’âge de 23 ans, Sandrine a pu donner naissance à ses jumeaux, Léa et Hugo, grâce à une bonne dose de persévérance et une prouesse médicale : la greffe de tissu ovarien.

17:00

Symptômes et diagnostic {{ config.podcast.label }}

Osons la vie – L’annonce du cancer. Stéphanie : « Là, l’épée de Damoclès que tu avais sur la tête tombe »

Chaque année en France, plus de 380 000 personnes reçoivent un diagnostic de cancer. L’annonce de la maladie est toujours un moment de bascule qui laisse une trace dans la mémoire de celles et ceux qui l’ont vécu. Dans cet épisode, découvrez l’histoire de Stéphanie. Stéphanie aimerait avoir un deuxième enfant. Parce qu’elle est atteinte d’une maladie génétique, elle doit recourir à une fécondation in vitro. Et parce qu’elle a la quarantaine, on lui demande de passer une mammo. Une première pour elle.