Face aux cancers, osons la vie !

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Se réinventer professionnellement pour dépasser le handicap

{{ config.mag.article.published }} 9 avril 2021

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Aurélie a 34 ans. En mars 2018, un gastro-entérologue lui diagnostique un cancer du côlon sigmoïde. Les impacts de la maladie sur son quotidien sont tels que la jeune femme doit réinventer son travail pour le rendre compatible avec sa nouvelle vie.

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« Il fallait que je me prouve à moi-même que j’étais encore capable de travailler ». Pendant 3 ans, Aurélie a mis en suspens sa carrière de responsable de magasin dans le domaine des cosmétiques suite à un cancer colorectal. En avril 2018, la jeune femme subit une lourde opération : l’ablation d’une partie de son côlon. Les répercussions sont immédiates. Et son quotidien est transformé. Aurélie est contrainte de se déplacer en fauteuil roulant les premiers mois. Les douleurs qui assaillent son ventre et ses jambes rendent la station debout très compliquée : « Je ne pouvais pas marcher plus de vingt mètres sans avoir les jambes qui tremblent », explique-t-elle. Mais ce qui gêne le plus la jeune femme, c’est son intestin, devenu hypersensible à la moindre nourriture ingérée. « Lorsqu’on m’invite à un repas, je préfère juste venir boire un verre par exemple parce que je ne peux pas tout manger. J’ai besoin de contrôler tous les aliments », raconte-t-elle. Aurélie doit également apprendre à vivre avec un visage marqué par la déshydratation et des yeux creusés : « J’ai tout le temps l’air fatiguée ». Un détail qui n’en est pas un pour l’ancienne maquilleuse professionnelle.

Adapter son travail à son nouveau corps

Avant l’opération, Aurélie retourne vivre chez ses parents à Crémieux en Isère. Une retour en arrière difficile à vivre pour la trentenaire. Bien décidée à ne pas jouer trop longtemps les Tanguy, elle crée “My Kind Beauty Corner” en septembre 2020. Une boutique en ligne de vente de produits cosmétiques qui, elle l’espère, l’aidera à retrouver son indépendance financière et son autonomie.

« J’ai l’intestin tellement sensible qu’une fois en mangeant une salade j’ai fini aux urgences »

L’auto-entreprenariat s’est vite imposé comme La solution. La liberté qui accompagne ce statut lui permet de composer avec ses nouvelles contraintes physiologiques. A commencer par son estomac capricieux : « J’ai l’intestin tellement sensible qu’une fois en mangeant une salade j’ai fini aux urgences. Se retenir d’aller aux toilettes, c’est un souci dans mon cas », confesse-t-elle. Dans ces conditions, impossible pour elle d’imaginer un retour dans un bureau, entourée de collègues, ou dans une boutique, auprès de clients. En devenant sa propre patronne, Aurélie peut aussi adapter ses horaires. Depuis l’intervention, la jeune femme connaît des instants d’épuisement qui l’empêchent de travailler en continu. « Je voulais un poste qui me permette de prendre du temps de repos dès que j’en ai besoin. J’essaye de faire de temps en temps des grosses journées pour être de nouveau très active mais mon corps ne suit pas » reconnaît-elle.

Rêve d’indépendance

Il y a deux ans, Aurélie obtient le statut de travailleuse handicapée. Une reconnaissance qui lui permet de bénéficier du financement de l’Association de gestion du fonds pour l’insertion des personnes handicapées (Agefiph). Un sérieux coup de pouce financier pour créer son entreprise. Son nouveau statut lui donne aussi accès à un siège ergonomique, équipé d’un coussin spécial adapté à sa morphologie, qui contribue à soulager ses douleurs. « J’ai encore beaucoup d’inflammation », admet toutefois la jeune femme.

Aurélie se reconstruit doucement grâce aux petites améliorations de son quotidien. Mais les progrès effectués ne sont pas encore synonymes de libération pour la jeune femme. Profondément marquée physiquement et mentalement, elle doit aujourd’hui faire face à un défi de taille : trouver un appartement. « Depuis un an, je suis en recherche mais personne n’accepte mon dossier. J’ai les fonds suffisants, mais mon invalidité freine les agences immobilières comme les particuliers. J’en suis à une cinquantaine de refus ». 

 


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Paul Thorineau

Journaliste

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