Face aux cancers, osons la vie !

Quand les résultats de l'auto-complétion sont disponibles, utilisez les flèches haut et bas pour évaluer entrer pour aller à la page désirée. Utilisateurs et utilisatrices d‘appareils tactiles, explorez en touchant ou par des gestes de balayage.

{{ config.search.suggestions }} soin de support soin de socio-esthétique sport adapté au cancer Rdv de socio-esthétique perte de cheveux liée au cancer détente et bien-être ongles fragilisés par le cancer perte de sourcils liée au cancer perte de cils liée au cancer maquillage des cils

"J’ai testé l’auto-greffe ganglionnaire"

{{ config.mag.article.published }} 15 février 2018

{{ bookmarked ? config.sharing.bookmark.remove : config.sharing.bookmark.add }}

Souffrant d’un lymphoedème à la jambe consécutif à un cancer du col de l’utérus, Alexandra, 40 ans, ne s’est pas résignée à vivre dans un fauteuil roulant : elle a testé et approuvé l’auto-greffe ganglionnaire.

{{ config.mag.article.warning }}

Dire que ma vie n’est pas un long fleuve tranquille est un doux euphémisme ! Il y a quelques années, après ma séparation d’avec mon compagnon, une période de harcèlement moral au travail et un licenciement, je me suis retrouvée seule avec mes deux enfants, âgés à l’époque de trois et sept ans. Cinq mois après mon licenciement, j’apprends que j’ai une tumeur de 4.5 cm sur le col de l’utérus. Chirurgie, chimio, radiothérapie, curiethérapie et me voilà sortie d’affaire pour quelques mois seulement puisque l’on m’annonce ma récidive très rapidement. J’ai passé une année complète allongée dans un lit : trois mois sur le ventre, trois mois sur le dos pour aider la cicatrisation, très difficile après la radiation. Pendant cette année alitée, je me suis mise à écrire des chansons. Pour m’occuper d’abord, puis parce qu’elles plaisaient à mes amis ensuite. Ces chansons m’ont permis d’exprimer ma sensibilité à travers mes péripéties hospitalières.

Mon regard de maman, mon regard sur moi-même en tant que femme et face au miroir des hommes, mon regard face au temps qui passe pendant cette aventure et qui finalement se fige dans le glacier de la maladie où contre toute attente, certains moments sont chaleureux. Hormis le lymphœdème ! Cette maladie, caractérisée par une insuffisance mécanique du système lymphatique, qui provoque un gonflement anormal d’une partie du corps suite à l’accumulation de lymphe dans les tissus, est arrivée comme un cheveu sur la soupe ! Cet élément extérieur signe la plupart du temps le passage du crabe (lymphœdème secondaire).

Avec le recul, je peux raconter aujourd’hui cette jambe capricieuse qui dictait mes tenues, mes sorties, mon quotidien. Ce monstre sournois s’habitue au peu de « traitements » que l’on propose. Les soins réguliers qui doivent être pratiqués par des médecins kinésithérapeutes spécialisés en Drainage Lymphatique Manuel (absents dans certains départements) n’ont pas pour objectif de soigner mais d’alléger la douleur. Ils tentent de soulager les tissus gorgés de liquide lymphatique et essaient de maintenir la vie de ce membre qui se noie et qui meurt progressivement. Comme consolation, on nous conseille d’accepter de vivre avec cette pathologie qui devient le nouvel adversaire, celui qui est arrivé par surprise et qui laisse patients et médecins en suspend.

« Il était inconcevable de me résigner à finir en fauteuil roulant »

Cette jambe qui grossit, se durcit et dégonfle partiellement est sujette à des infections à la moindre coupure ou piqûre d’insecte. Les moustiques n’ont pas peur des bas de contention et se défoulent bien volontiers sur un membre échauffé par la lymphe stagnante ! Résultat, une hospitalisation s’impose d’urgence pour éloigner les risques de septicémie traitée par antibiothérapie en intra-veineuse et qui replonge dans un univers qu’on aimerait laisser derrière. Comme si mes nombreux « stages » dans les hôpitaux n’étaient pas suffisants, il a fallu encore et encore que je me soumette aux protocoles de la chambre aseptisée.

Après un tel combat contre le cancer, il était inconcevable de me résigner à finir en fauteuil roulant comme on me l’avait annoncé alors j’ai tout essayé: des bains de mer en avril à St-Malo jusqu’à la mobilisation de tout mon entourage pour masser ma jambe jusqu’à épuisement. Je me réveillais régulièrement en plein milieu de la nuit, le pied en l’air et les mains qui s’activaient à redessiner mon genou, ma cheville et ma cuisse. Serait-ce là mon nouveau quotidien ?  Mon caractère ne le permettrait jamais… Ces moments pénibles et laborieux, je ne les subis heureusement plus depuis que j’ai franchi un pas: celui de l’auto-greffe ganglionnaire.

 « Comment serait-il possible qu’il existe une solution et que l’on ne m’en parle pas ? »

En fouillant dans les rares informations, mes recherches m’ont conduite à prendre un rendez-vous de consultation au centre Pompidou à Paris. Afin de recueillir tous les avis des médecins qui me suivaient jusqu’alors, je décide d’enregistrer le déroulement de la consultation avec les moyens du bord (merci iPhone !) mais avec l’accord bienveillant du Dr Corinne Becker, la seule praticienne de cette micro-chirurgie.

Je suis curieuse et toujours sur mes gardes mais aucun autre choix ne se présente à moi et ce n’est que par le biais du témoignage et le soutien d’une des patientes de la chirurgienne que j’ai pris la décision de tenter cette opération.  Le choix n’était pas aisé puisqu’il paraissait être « dangereux » de faire pratiquer ce prélèvement de greffon ganglionnaire dans une niche saine (on prenait alors le risque de « déséquilibrer » un autre membre et de provoquer un autre lymphœdème). Mais les risques de ces chirurgies sont quasi-nulles et les années d’expérience nous montrent un recul de résultats positifs. Alors j’ai dit banco ! Dès la sortie du bloc opératoire, le changement à été immédiat, ma jambe était transformée ! L’aspect de la peau plus souple ne faisait aucun doute sur la réussite de l’intervention et j’ai été surprise de sentir de nouveau les sensations du toucher sur ma peau redevenue vivante. Les séances de drainage chez les kinésithérapeutes et en cure plus intensive dans les centres de lymphologie sont venues stimuler le greffon qui va progressivement tisser son réseau lymphatique jusqu’à diminution conséquente du membre. Une deuxième greffe peut-être nécessaire afin d’élargir le champs d’action sur le membre entier. J’ai bénéficié d’une troisième intervention en janvier dernier et nous attendons le 13 juin prochain pour les finitions de réparations. En attendant, l’évolution est là, c’est une évidence et je suis confiante quant au fait que je vais enfin gagner mon pari de guérison contre cet handicap parfois peu visible mais tellement difficile à vivre !

Alexandra

Découvez l’album d’Alexandra (alias Jeannette) : http://axalamisma.wixsite.com/jeannettewftc/ecouter


{{ config.mag.team }}

La rédaction de Rose magazine

Facteurs de risque et prévention {{ config.podcast.label }}

Osons la vie – Céline accepte d’hériter d’un cancer

En 2022, Céline est diagnostiquée d’un cancer du sein. Il y a déjà eu des cas de cancers dans sa famille. On lui propose donc de faire un test génétique. Les résultats révèlent qu’elle est porteuse d’une mutation héréditaire qui la prédispose à certains cancers. Une annonce qui a des répercussions, non seulement sur elle, mais aussi sur toute sa famille.

Cancers métastatiques {{ config.podcast.label }}

Osons la vie – Rosy accepte de vivre avec un cancer dont elle ne guérira pas

Rosy est atteinte d’un cancer métastatique. Une maladie dont elle ne guérira jamais. Pourtant, elle décide de ne rien lâcher : ni son travail, ni ses voyages, et encore moins sa moto ! Entre périodes de récidive et de rémission, elle apprend à "vivre avec" et à penser à l'avenir, malgré tout.

Relation avec les proches {{ config.podcast.label }}

Osons la vie – Nathalie accepte de demander de l’aide

En 2021, Nathalie fait face à un cancer du sein. Un petit cancer juge-t-elle, une péripétie qu’elle entend mettre derrière elle le plus vite possible. Elle est habituée à tout gérer, alors elle gère en “mode guerrière“, et reprend au bout de quelques mois son activité de kiné. L’annonce d’une récidive en 2022 la cueille. Puis ce sont les traitements, plus durs que la première fois, qui entament sa niaque. La guerrière doit se résoudre à faire ce qu’elle ne fait jamais : demander de l’aide…

Symptômes et diagnostic {{ config.podcast.label }}

Osons la vie : découvrez le teaser de la saison 2 !

Chaque année, près de 430000 Français sont touchés par un cancer. Un diagnostic toujours difficile à entendre. Et puis il y a les traitements, leurs effets secondaires et leurs potentielles séquelles, physiques ou psychiques. Avec la maladie, la vie des personnes concernées est bouleversée, tant au niveau familial que social ou professionnel. Au moins temporairement, et parfois, pour toujours. Comment l’accepter ?

{{ config.event.all }}
BeautéAtelier

Notre socio-esthéticienne répond à vos questions !

11 avril 2025 • 14h00 - 15h00

"Les traitements contre le cancer ont fragilisé et marqué votre peau ? Vous avez besoin de conseils personnalisés ? Lors de cet atelier collectif, Prescilia, notre socio-esthéticienne, prendra le temps de répondre à toutes vos questions et vous apportera des solutions sur mesure pour apaiser votre peau. Info pratique: Si vous n'êtes jamais venue à la Maison RoseUp Paris, merci de prendre rendez-vous pour effectuer votre entretien de première rencontre auprès de notre équipe avant toute inscription à un atelier."

BeautéAtelier

Atelier : création de patch contour des yeux

18 avril 2025 • 15h30 - 16h30

Votre regard est fatigué ? Vous vous demandez comment atténuer vos cernes ? Prescilia, socio-esthéticienne, vous propose un atelier créatif durant lequel vous réaliserez vous-même un patch contour des yeux pour illuminer votre regard.

Vie sentimentale et sexualité

Consultation individuelle sexo

24 avril 2025 • 10h30 - 11h00

Venez discuter de vos problématiques, sans tabou, avec notre sexologue, Justine Henrion. Elle vous donnera de précieux conseils pour renouer avec votre corps et vivre une sexualité plus épanouie.

Vie sentimentale et sexualité

Consultation individuelle sexo

24 avril 2025 • 11h00 - 11h30

Venez discuter de vos problématiques, sans tabou, avec notre sexologue, Justine Henrion. Elle vous donnera de précieux conseils pour renouer avec votre corps et vivre une sexualité plus épanouie.