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ASCO 2023. Lymphome non hodgkinien : les CART-cells efficaces dès la première rechute

{{ config.mag.article.published }} 16 juin 2023

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Avec une réduction de 27% du risque de décès, les CAR-T cells pourraient bien devenir le nouveau standard de traitement dès la première rechute.

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Le lymphome diffus à grandes cellules B est un type de lymphome dit non hodgkinien qui touche plus de 5000 personnes par an en France. Dans la grande majorité des cas, les personnes touchées par ce cancer seront guéries après un traitement par chimiothérapie. Mais environ 20 à 30% des patients rechuteront le plus souvent dans l’année qui suit.

Une réduction de 27% du risque de décès

En 2021, l’équipe du Dr Jason Westin avait montré avec son étude ZUMA-7 qu’un traitement par CAR-T cells (axicabtagene ou axi-cel pour les intimes) retardait la survenue d’une nouvelle rechute. Cette année, au congrès international de cancérologie de l’ASCO, ce sont les résultats en survie globale qui étaient présentés.

« Ils montrent la supériorité des CAR-T cells sur le traitement standard par autogreffe de cellules souches hématopoïétiques1, commente le Pr Steven Le Gouill, hématologue, directeur de l’Ensemble hospitalier de l’Institut Curie. À 4 ans, 54,6% des patients traités par CAR-T cells sont toujours vivants contre 46% dans bras contrôle. Cela correspond à une réduction du risque de décès de 27%. »

À LIRE AUSSI : Les CAR-T cells, késako ?

Les CAR-T cells plus tôt dans les lignes de traitement

Les CAR-T cells sont déjà un traitement de référence dans le lymphome en cas de 2ème rechute. « Cette étude est un argument fort pour positionner les CAR-T cells le plus tôt possible dans les lignes de traitements et que les CAR-T cells deviennent le standard dès la première rechute » ajoute le Pr Le Gouill.

Cette annonce confirme que l’approche par immunothérapie, qui consiste à donner au système immunitaire les moyens de se défendre contre le cancer, présente un réel espoir pour les patients en hématologie. « Cette année à l’ASCO, nous avons assisté à des présentations de haut niveau sur des nouveaux CAR-T cells fabriqués plus vite et donc délivrables plus rapidement aux patients, se réjouit le Pr Le Gouill. On voit également arriver pour la première fois en cancérologie des anticorps bispécifiques2 administrés en combinaison avec une très bonne tolérance, et dont les effets secondaires ne s’additionnent pas. »

Vers une combinaison de traitements

CART-cells, anticorps bispécifiques, thérapies ciblées, l’avenir du traitement du lymphome serait-il dans la combinaison de ces traitements ? C’est ce que pense le Pr Le Gouill : « On pourra soit combiner ensemble ces approches, c’est-à-dire par exemple, les administrer dans un même temps. Soit de façon séquentielle : le médecin donne une première immunothérapie puis, une second contre une autre cible. On peut aussi donner l’un puis l’autre, en traitement d’entretien. Le choix devra être établi pathologie par pathologie et en fonction des caractéristiques de la tumeur pour chaque patient. L’immunothérapie, au sens large, ouvre un champ des possibles gigantesque. »

Emilie Groyer

1. La chimiothérapie détruisant les cellules sanguines, on va prélever du sang ou de la moelle osseuse au patient avant le traitement, en isoler les cellules souches hématopoïétiques (c’est-à-dire des cellules capables de donner tous les types de cellules sanguines : globules rouges, plaquettes, globules blancs) puis les lui réinjecter après le traitement.
2. Les anticorps bispécifiques comportent 2 cibles : l’une sur la tumeur, l’autre sur les cellules du système immunitaire. Ils permettent ainsi un rapprochement physique des 2 cellules et favorisent l’action de nos défenses immunitaires : détruire la tumeur.


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Emilie Groyer

Docteur en biologie, journaliste scientifique et rédactrice en chef du site web de Rose magazine

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