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Double mastectomie préventive : « Je voulais évacuer le risque, la peur, vite… »

{{ config.mag.article.published }} 15 mai 2013

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Carole Wasserman

Le choix d’Angelina Jolie, Carole Wassermann l’a fait en 2000. Seule. Une telle initiative était rare alors en France. Cette décision, intime et personnelle, a changé la vie de cette femme médecin. Récit.

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Le jour où on m’a annoncé que j’étais porteuse du gène BRCA1, c’était il y a 13 ans. J’avais alors 33 ans. Je sortais d’un traitement pour un cancer du sein qui avait juste nécessité l’ablation de la tumeur et une radiothérapie. Avec ce gène identifié, le risque que je fasse une récidive sur l’un ou l’autre de mes seins était de plus de 80%. J’avais aussi de fortes probabilités de développer un cancer des ovaires. Ma mère en avait d’ailleurs déjà eu un, qui venait juste de récidiver…

Médecin, j’avais accès à des publications médicales américaines qui montraient qu’une mastectomie bilatérale, et/ou une ablation des ovaires, effectuées à titre préventif, permettait de réduire considérablement, chez les femmes porteuses de ce gène, le risque de développer ces cancers ou de récidiver. Aujourd’hui, cette opération de mastectomie bilatérale préventive est beaucoup plus souvent proposé aux femmes porteuses du gène BRCA1, et c’est heureux. En 2000, ce n’était pas encore entré dans les « mœurs » en France.

D’une part, il n’y avait pas encore assez de recul sur les bénéfices réels d’une telle pratique et d’autre part, on considérait, à juste titre, que le poids psychologique d’une telle décision était lourd à porter pour les patientes. Je me suis tournée vers un chirurgien plastique qui a accepté de faire l’ablation et la reconstruction dans un même temps. J’avais toujours été fière de ma poitrine. Elle était un vrai élément de séduction, un symbole fort de ma féminité. Néanmoins, je n’ai pas hésité. Je voulais évacuer le risque, la peur, de me retrouver confrontée à un nouveau cancer avec tout ce que cela pouvait impliquer.

Ce n’est pas facile de se regarder dans la glace un matin et de se dire que le lendemain à la place, il y aura de nouveaux seins… Il y a une véritable préparation psychologique à faire en amont. J’avais essayé de positiver en me disant que j’allais en profiter pour gagner une taille de sein en plus, qu’une fois reconstruite ma poitrine serait encore plus jolie qu’avant… Ce n’est pas tout à fait ce qui s’est passé. Il y a eu des complications de cicatrisation sur le sein qui avait auparavant subi une radiothérapie. Il a fallu que je me réhabitue à ces nouveaux seins, que je me les approprie avec leurs nouveaux défauts.

Quelques années plus tard, je me suis fait retirer les ovaires pour diminuer le risque de cancer ovarien. Ce qui faisait ma féminité m’a échappé précocement, mais je ne regrette pas mon choix. J’essaie de valoriser ce que mon corps est aujourd’hui. Je serais mal venue de me plaindre : j’ai une belle réussite professionnelle, un mari que j’aime et qui m’aime, une vie exaltante, une fille de 23 ans formidable. Elle a d’ailleurs fait le dépistage génétique : BRCA1 positif. Je lui ai conseillé de faire l’ablation des seins… Nous en parlons régulièrement.

Propos recueillis par Sandrine Mouchet


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Sandrine Mouchet

Journaliste, rédactrice en chef de Rose magazine et directrice de Rose Magazine Éditions

Facteurs de risque et prévention {{ config.podcast.label }}

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